Depuis notre salle de rédaction, nous avons pu discuter avec Martina Scabrina, qui exerce la fonction de coordinatrice technique du Service pénitentiaire, qui travaille sur le programme destiné aux jeunes adultes.
Il s'agit d'un programme qui est actif dans l'unité pénitentiaire n° 15 de la ville de Batán depuis près d'un an et où de bons résultats peuvent être constatés aujourd'hui, déclare le coordinateur de la prison.
Indique que le programme s'adresse aux jeunes de 18 à 21 ans et qu'ils rejoignent le travail volontairement, en s'engageant à participer au programme, puis à mener diverses activités, notamment le football, le yoga, l'atelier de théâtre, le podcast, entre différentes expressions culturelles .
Il mentionne aussi que les jeunes sont assez coopératifs, ils s'incluent, ils aiment ce qu'ils font et ce sont eux qui proposent les activités et dernièrement ils se sont tournés vers la possibilité de réaliser des activités artistiques.
Il y a une soixantaine de jeunes qui participent actuellement, avec un total d'environ 82 jeunes dans l'unité, et il considère le nombre important, bien qu'il précise que le plus important est d'avoir promu le programme, qui au fil du temps montre des bilans positifs, bien qu'il soit encore trop récent pour en faire une évaluation approfondie.
Le changement est perceptible dans le comportement de chacun d'eux, ils progressent personnellement, des progrès se voient.
Le Siège a proposé ce programme et celui de cette unité l'a réalisé pour que les jeunes soient inclus.
Pour sa part, Carlos, co-coordonnateur de l'espace coopératif Liberté, nous dit que la coopérative a un rôle remarquable dans ce programme, puisqu'elle réalise une intégration entre les travailleurs de l'entité autogérée et les jeunes adultes qui sont intégrés dans le programme.
Pour la formation théorique des compagnons, explique Carlos, Liberté met à disposition la salle polyvalente et l'espace sportif pour les pratiques physiques, en l'occurrence le terrain de football.
Nous faisons de l'intégrité sociale au sein du système carcéral, du comportement, du concept, en vidant l'esprit, en ne laissant pas de place pour penser à des choses louches et insistons pour que cela soit réalisé au sein du système pénitentiaire.
C'est un programme qu'on accompagne par l'intégration parce qu'on croit au changement des personnes, mais quand les outils sont accordés et que ça donne un résultat positif, là on le voit, a souligné le dirigeant coopératif.
Fontaine de la Liberté