Liberté ne participera plus au Comité Batán.

En faisant un pas de côté et en nous souvenant de cette idée de Mario Juliano, que nous voyons aujourd'hui ne pas se réaliser, nous avons décidé de ne plus participer à ce "nouveau comité", présidé par quelqu'un que nous visualisons comme le messager articulé par le direction pénitentiaire en service.

Rien de plus horrible pour nous de contempler quelle situation, en nous rappelant un peu nous pouvons comprendre que ce n'est pas le Comité dont nous rêvions avec le juge pénal Mario Juliano, parrain de Liberté, qui a compris que c'était un outil puissant quand il s'agissait d'amorcer la solution des conflits en prison et de les apaiser, par un dialogue égal entre détenus et pénitenciers qui s'assoient autour d'une table pour discuter des problèmes en question.

Le comité, a déclaré Juliano, devrait être dirigé par des prisonniers avec le service pénitentiaire, et cela ne se fait pas aujourd'hui.

Inutile de dire qu'il n'est pas possible d'imaginer des solutions, du moins pragmatiques, à ces problèmes graves et à toutes sortes d'abus qui apparaissent comme des échappatoires diaboliques toujours en vigueur dans l'esprit de nombreux geôliers.

L'erreur la plus grave de cette direction, qui a sûrement des partenaires qui ont collaboré, a été la destruction totale du Cabinet, cœur du comité Batán.

Depuis Liberté, nous continuerons à travailler avec l'objectif principal de mettre fin à la punition à travers des cages de punition, l'isolement et des mini boîtes aux lettres (mal appelées leurs propres cellules).

Bien que l'on puisse dire que la peine avait sensiblement baissé dans la prison de Batán, on constate maintenant qu'elle a commencé à augmenter ces derniers mois.

Nous continuons de croire que le Comité, l'original, est la voie de la paix.

Notre retrait est pacifique et nous restons sereins sachant que les civils et organisations qui restent au sein du Comité étaient tous, à l'époque, proposés par Liberté pour faire partie du Comité, tels que Diana, Josefina, Canela et Ricardo et aussi la compagne Lidia proposés par Juliano, chacun depuis ses espaces et avec ses propres points de vue.

Nous sommes Liberté. Piloté par Mario Juliano.
...bâtir l'espoir en l'enfer lui-même...